Histoire

La paroisse de Parigné est mentionnée pour la première fois en 1213. Elle est limitée à l’est par la rivière du Nançon. Son nom semble avoir une origine romaine : le suffixe « gné » viendrait du nom d’homme « Parinius ».

L’église primitive était située, dit-on, sur l’étang de Passillé. La légende prétend qu’on entend encore parfois le tintement de ses cloches. L’église actuelle a été refaite au XIXè siècle. Il ne reste de l’ancienne église que les fenêtres de la nef (XIVème-Xvème siècle) et une petite porte flamboyante aux armes des seigneurs de Parigné replacée dans le choeur.

Ravagée par un incendie accidentel le 29 février 2016, elle a été de nouveau reconstruite et son intérieur repensé. Il aura fallu attendre le printemps 2021 pour entendre à nouveau ses cloches retentir.

La commune est aussi marquée par la Chouannerie. La Chapelle St Roch, construite en 1625 par les paroissiens à l’occasion d’une épidémie de peste, détruite et reconstruite en 1774, fut un haut lieu de pèlerinage, pendant la Révolution.

Le château du Bois Guy est un édifice remarquable dont il reste un corps de bâtiment du XVIIème siècle accolé à une construction renaissance en partie démolie. Il fut la demeure d’Aimé du Bois Guy qui devint à 17 ans, le chef des chouans de Fougères.

A côté du château de la Villegontier, se trouve l’ancien manoir cité en 1248. Il possédait au XVIIème une tour carrée, une tourelle, une chapelle et un colombier.

(Source : Bulletin municipal Janvier 1992 , N° 18)

Parigné, commune dynamique, à proximité de Fougères, dans un cadre environnemental et paysager exceptionnel, en bordure de la très belle vallée du Pont l’Etal et de la forêt, compte actuellement 1371 parignéens. (Population légale 2023).